OBSCURE RPG -------------------------------------------------------------------------------- PROLOGUE
LEAFMORE HIGH – session 2007/2008
Septembre.
La fin des vacances, ses feuilles mortes, son atmosphère nostalgique et ses élèves mélancoliques…
A Leafmore High School, élèves et professeurs se retrouvent au gymnase pour la cérémonie d’ouverture de la nouvelle année scolaire. Seulement, M. Hubert n’est pas là.
M. Hubert est absent.
M. Hubert, c’est le Directeur de l’école, on raconte même qu’il en est le fondateur, mais aujourd’hui un autre homme a prit sa place.
Ainsi, le nouveau Directeur annonce que M. Hubert ne reviendra pas et qu’il est désormais de son rôle de veiller à la bienséance de Leafmore et de ses élèves.
Aussi le nouveau Directeur annonce-t-il que l’Internat du lycée, fermé depuis des années, sera à nouveau ouvert, et que par conséquent – soucis de factures sembla-t-il affirmer, la climatisation du secteur scientifique sera restreint voir supprimée lorsqu’il s’agira de lieu tel que le Labo désaffecté, qui, situé derrière l’Internat, n’eut jamais d’utilités particulières…
Ainsi, vous commencez –ou poursuivez votre année à Leafmore High.
A vous de voir.
Vos parents trouvent admirable la décision de rouvrir le batiment dortoir, moins de frais, plus de faciliter de travail pour vous...Et plus de temps libre pour eux.Les joies de la vie intégrale au lycée s'ouvrent à vous.
Les semaines, puis les mois s’écoulent.
Les conditions de vie à l'Internat ne sont pas fantastiques, si le chauffage pouvait au moin être mit en route plus de deux heures par semaine vous ne vous en plaindriez pas, de même pour l'eau chaude. Mais malgrè ces quelques désagréments votre année se poursuit sans incident majeur.
Vous passez ainsi les deux premiers trimestres de votre scolarité, l'eau que l'on vous sert est vraiment à la limite du potable et vous en venez à envier les externes qui ne sont pas obligés de la consommer en permanence.Elle a vraiment gôut atroce, mais plus le temps passe plus vous vous y habituez,... Pour finalement ne plus pouvoir vous en passer.
Noël est ses fêtes s’éloignent, la langueur et les senteurs parfumées du printemps s’installent, l’angoisse des partiels aussi. Vous avez été bien malade pendant cet hiver, pourtant pas si rigoureux que ça, beaucoup d'autres internes également, plus ou moins mais maintenant votre énergie revient, plus forte encore qu'avant . En réalité vous ne vous êtes jamais senti aussi bien de tout votre vie, et une certaine affinitée que vous aviez ignorez jusque là avec vos compagnons internes apparait de façon flagrante, mais vous vous gardez bien de le réveler aux autres élèves.
Puis vient Mai.
Mai et sa légère brise matinale, sa chaleur dérangeante et son soleil brûlant.
Vous êtes pour ainsi dire à l’apogée de vos humeurs.... Et vous avez de plus en plus de mal à rester au contact des externes et les demi-pensionnaires vous semblent faire partie d'un autre monde.
Midi sonne, vous vous dirigez vers le Réfectoire afin de répondre à cet harcèlement sonore que produit votre abdomen depuis voilà bien 1 heure, lorsque vous apercevez certains de vos camarades –d’habitude d’autant plus hâtifs que vous, courir en contre sens, puis des professeurs dans l’autre.
Vous les arrêtez. Vous les questionnez.
On vous dit qu’un groupe d’élèves sème ma zizanie dans le Réfectoire, que ses élèves auraient renversés tables, plats à service ou encore camarades trop peu rapides.
Le mouvement de panique qui s'est créé dans le self vous fait frémir et vous ressentez l'impétueux appel de ne pas rester au contact des élèves "normaux".
Vous profitez de l'inatention des professeurs débordés pour vous eclipser et vous rendre à l'Internat. Là-bas vous saurez quoi faire, quelque chose vous dit que ce qui c'est passé n'aurait pas du se produire. Du moins pas si tôt.
Vous croisez quelques uns de vos semblables dans les couloirs éclairé par le soleil de midi, certains échanges quelques mots, ou de brefs signes de tête, mais pas plus. Vous arrivez enfin au rez-de-chaussé du batiment où vous avez passé la majeure partie de votre année scolaire.
En peu de temps, il est bondé par tous vos "collègues".
Quelques coups d'oeil sur la vaste salle montrent des dissensions entre certaines personnes.
Apparemment ceux qui ont mit le souc au réfectoire ne comprennent pas pourquoi ils devraient sans tenir là et ne plus faire de vagues. Face à eux se trouvent deux membres du conseil des délégués et le représentant des élèves de l'Internat. Ce dernier est en train de les invectiver durement, mais sans grand succès et ça n'a pas l'air de lui plaire.
Les avis semblent partagés, certains sont pour massacrer sans dissociation, d'autres préfèrent restés muets sur leurs pensées et enfin, ceux dont vous faites partie, qui sont plutôt daccord avec Slovan, agir ainsi était stupide.
La situation semble sur le point de dégénérée pour tourner au bain de sang, quand, un bruit de porte qui grinça retentit. Tout le monde s'arrête de parler, et les têtes se tournent vers l'entrée de l'Internat.
Un professeur, l'air désorienté, apeuré même vous fait face.
"Ho, mon Dieu..."
Dans la seconde qui suit, c'est la pagaille générale. Certains se précipitent pour se cacher, d'autres se jettent sur le porfesseur et le mette en pièces, sans somation. Le temps vous à manquer pour entamer vous-même ce mouvement et vous êtes un peu perdu quand la voix de Slovan retentit derrière.
Les élèves du self sont partis, profitant de l'instant d'inatention. On vous fait signe de ne pas chercher à les rattraper, que c'est trop tard. Déjà vous entendez d'autres bruits de pas nerveux. Ce sont d'autres professeurs.
Menez par votre délégué vous vous élançez contre eux. Vos mains, qui sont devenues de plus en plus dures, de plus en plus crochues lacèrent les chairs de vos anciens mentors. Et ce n'est ni de l'horreur, ni du dégout que vous ressentez, mais de la joie, de l'extase pure et simple au moment où le sang jaillit, gicle sur votre visage et vous fait éclater d'un rire jubilatoire.
Seulement, trop absorbez à votre besogne vous ne voyez pas qu'une de ces personnes, grièvement blessée certes, mais encore envie, réussie à se sortir de se massacre... Et prend la direction du gymnase.
Quand vous le comprenez, c'est trop tard.
De l'extérieur, vous parviennent le bruits de coups de feux et de hrulements de rage et de douleur, d'agonie. On vous donne l'ordre de retourner dans l'Internat, ce que vous exécutez.
Il va falloir vous battre pour survivre...
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